Les maquisards de Saint-Marcel
Le
18 juin sanglant de Saint-Marcel
En 1944 la Wehrmacht attaque le maquis morbihannais soit près de deux
mille maquisards morbihannais, encadrés de parachutistes de la France
libre, affrontent des unités de la Wehrmacht, près de Malestroit. Les
combats du maquis de Saint-Marcel dureront une journée et seront férocement
réprimés.
Le maquis de Saint-Marcel, du nom d'un petit bourg entre Sérent et Malestroit,
sur les hauteurs des landes de Lanvaux, est l'un des faits d'armes majeurs
de la Résistance bretonne. C'est au départ un simple terrain de parachutage
choisi en février 1943 par les services secrets alliés.
« Une vaste clairière d'une vingtaine d'hectares près de la ferme de la
Nouette », se souvient Jean Havard, ancien maquisard de Malestroit. Le
site n'a pas changé en soixante ans. Le terrain ne servira qu'une fois,
en mai 1943, mais la ferme va devenir une plaque tournante de la Résistance
morbihannaise. Ralentir les forces allemandes Avec le débarquement en
Normandie, le maquis va prendre forme.
Pour les Alliés, il importait de ralentir les mouvements des forces allemandes
de Bretagne vers le front de Normandie. L'aide de la Résistance bretonne
était envisagée comme un appoint : destruction de voies ferrées, lignes
téléphoniques, ponts. Des parachutistes français du Special air service
britannique (SAS) sautent ainsi sur le Morbihan dès la nuit du 5 puis
du 6 juin 1944.
Ces 150 soldats ont pour mission de fournir des armes et structurer les
groupes locaux de résistants à partir de Saint-Marcel. Des armes et des
munitions sont parachutées. Le lieutenant parachutiste Marienne estimera
alors l'effectif du maquis à 3 500 hommes venus de tout le Morbihan. Mais
les Allemands commencent à se douter de quelque chose.
« Éviter à tout prix bataille rangée », ordonne dans un message à ses
hommes le général MacLeod, commandant les SAS. La dispersion est décidée.
Trop tard ! Le 18 juin, vers 4 h 30, l'une des patrouilles allemandes
essuie le feu des maquisards. Deux heures plus tard, la Werhmacht porte
ses attaques. Le maquis, bien encadré par les SAS, résiste toute la journée
mais les Allemands amènent du renfort. La bataille est inégale. L'ordre
est donné aux 2000 maquisards et SAS de se disperser dans la proche région.
Les Allemands envahissent le camp, incendient les fermes et deux châteaux
des environs, le bourg de Saint-Marcel.
Une trentaine de Français et de nombreux Allemands (peut-être plusieurs
centaines) seront tués dans les combats. Dans les jours qui suivront,
l'occupant, aidé de miliciens français, fera une traque féroce et sans
pitié aux blessés et groupes isolés.
Le
parcours
durée :
90 km. Prévoir une journée bien remplie.
difficulté :
particularité :
Pistes roulantes toute l'année. pas de difficultés
particulières. quelques passages gras
départ-arrivée : Boucle
autour de Questembert-la Gacilly - Malestroit
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